Ce sont les tous derniers jours du voyage, nous repartons le 15 août.

Nous voici à Montréal. Nous nous sommes rapprochés de la France, en regagnant au passage 3 fuseaux horaires. Et nous sommes repassés du côté de la francophonie, même si les Québecois passent avec aisance d’une langue à l’autre.

Nous profitons de ces quelques jours pour découvrir la ville.

L’incontournable parc du Mont Royal, inauguré en 1876, œuvre de Frederick Law Olmsted (qu’on aura décidément retrouvé partout), est l’un des plus grands parcs de la ville, il offre de nombreuses activités en plus des balades sur les sentiers boisés. Des belvédères permettent d’avoir une vue d’ensemble de la ville en contrebas, avec au fond le Saint-Laurent. Nous nous rapprochons du fleuve en nous promenant le long du Vieux Port. Même s’il n’est pas encore très large à Montréal, le Saint-Laurent est très impressionnant, avec un courant très puissant, ce qui a a d’ailleurs empêché pendant longtemps le développement des activités portuaires.

Nous avons aussi profité d’un parc près de notre logement, le parc de l’île de la Visitation. Petit parc agréable, très familial.

Les journées chaudes sont marquées par le chant des cigales caniculaires. Pour vous donner une idée du volume sonore, on pensait en arrivant qu’un voisin du quaartier travaillait avec une scie circulaire. Le son peut atteindre près de 100 décibels !

On en a aussi profité pour se reposer, après l’intensité du séjour aux États-Unis. Le travail de la SCOP que l’on a continué à assurer, les visites, les rencontres, les recherches, le blog… Tout cela a bien rempli ces quelques mois.

De l’Est à l’Ouest, on a vraiment eu la sensation de faire deux voyages différents.

Dans le Massachusetts, on retrouvait des ambiances et des paysages familiers, mais avec la différence d’échelle en plus. Nous avons vraiment été frappés par la taille des arbres et la place qui leur est laissée, notamment en zone urbaine. La moindre zone humide héberge des colonies de castors, qui régulent le débit des cours d’eau et créent des écosystèmes très riches. Ce qui nous marquera aussi beaucoup, c’est la proximité avec certains animaux qui approchent des habitations facilement pour se nourrir : daims, écureuils, dindes (on n’aura pas réussi à les voir s’envoler pour se percher dans les arbres, dommage…), chipmunks, ratons laveurs…

Dans le nord-ouest, on s’est plus rapprochés des grands espaces dont on rêvait. Nous ne sommes pas allés au cœur des régions les plus sauvages, mais malgré tout, c’est un sentiment très puissant que de sentir autour de soi cette force. Sentiment difficile à décrire, mais si bien raconté par les auteurs nords-américains: la wilderness. Il y a sans doute une part de mythe, mais on ne peut pas rester indifférent au milieu de ces paysages grandioses. Les rainforests et le Pacifique nous ont particulièrement marqués, ainsi que l’île de Vancouver avec le passage au Canada. Le passage par la Californie avec les redwoods est un gros coup de cœur.

Ce voyage n’aurait pas été le même sans toutes les personnes que nous avons rencontrées, qui ont pris du temps pour échanger, nous faire visiter des jardins. Nous avons maintenant un gros travail à faire pour synthétiser tout ce que nous avons recueilli.

En bref, nous revenons riches de tous ces moments partagés et de ces lieux visités. Ce long périple botanique est très positif et bénéfique !

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