Peu après notre arrivée à Portland, les températures se sont mises à monter, jusqu’à atteindre près de 40°C, mais heureusement la température descend la nuit. Nous étions au frais dans notre basement mais nous n’avions pas pour autant envie de passer notre week-end enfermés. La météo indiquait des températures plus fraîches sur la côte, c’était donc l’occasion d’aller à la rencontre du Pacifique.

Bien sûr nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette idée, d’autant qu’aux États-Unis, les gens sortent beaucoup le week-end, ayant peu de congés. Nous voilà donc sur la route, dans les embouteillages, la route sera assez longue.

Nous traversons les montagnes qui séparent Portland de la côte, la route sinue à travers la forêt. Nous descendons jusqu’à Cannon Beach, mais nous nous empressons d’en sortir, car c’est une station balnéaire très fréquentée, et nous avons plutôt envie de calme.

Nous continuons donc notre chemin jusqu’à Ecola State Park, un peu plus au Nord. Nous avions eu quelques aperçus de l’océan, mais là nous découvrons vraiment le Pacifique. Quel spectacle ! Nous devons dire que nous n’aurions pas pensé le voir un jour, c’est difficile à réaliser qu’on est à l’autre bout d’un continent, lui-même loin de notre pays.

Nous avançons sur le sentier de la forêt, après avoir pris soin de lire les consignes en cas de rencontre avec un cougar (!).

C’est une forêt humide (Rain Forest), bénéficiant de la grande quantité de précipitations hivernales, mais aussi des embruns et de la brume fréquente. Nous arpentons une forêt luxuriante, avec des arbres couchés, un tapis de fougères emplit le sous-bois. L’ambiance est très particulière.

À une intersection, un autre sentier descend vers la plage, nous ne pouvons pas manquer cela. La descente est assez raide, car même s’il y a des plages, la falaise n’est pas loin derrière. Le spectacle est à couper le souffle : à quelques mètres du rivage, des masses rocheuses abritent des pélicans gris, les vagues viennent s’abattre sur la plage, le sable gris (probablement à cause de l’activité volcanique) s’étend au loin. Nous nous dépêchons de nous mettre pieds nus pour goûter l’eau… et nous n’irons pas plus loin car elle est extrêmement froide, comme une rivière de montagne. Nous savions qu’il y avait peu de baigneurs et que l’eau n’était pas très chaude, mais pas à ce point-là.

Plus tard dans la soirée, nous nous installons sur les hauteurs pour profiter de la vue jusqu’au coucher de soleil.

Puis c’est le retour à Portland, la grande ville. Même s’il est assez tard, nous retrouvons le cortège de voitures de l’aller. Cette parenthèse était la bienvenue.

Vous pouvez nous suivre en vous inscrivant !

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.