C’est avec quelques minutes d’avance sur l’horaire prévu que nous avons atterri à Montréal, sous un ciel couvert. A bord de l’avion le commandant nous avait fait miroiter une belle journée printanière avec 21°C. Le soleil a fini par percer et nous avons failli nous brûler quand nous avons lu les 70°F du thermomètre de l’hôtel. Première adaptation à opérer, la convention des unités de mesures, que ce soit la température, les poids ou les distances. Il faut vraiment penser autrement.

Partis à 8h45 de Nantes et arrivés à 10h00 à Montréal nous avions encore la journée devant nous avec les 6 heures de décalage horaire, et avec pour mot d’ordre, ne pas dormir. Défi difficile à relever pour des amateurs de la sieste réparatrice. Nous avons suivi les conseils de Laura et nous sommes allés dans un parc dont nous avons fait le tour jusqu’à ce que la nuit tombe. Enfin plutôt jusqu’à ce que notre chambre d’hôtel soit disponible. Un petit tour dans le supermarché du coin pour des courses du lendemain et à 19h30 tout le monde était au lit. Le lendemain nous avions un bus Greyhound à 8h (les fameux bus que nous avons vu toute notre enfance dans les séries télé) pour un trajet de 8 heures jusqu’à Boston.

Au passage de la frontière, nous avons été accueillis par de charmants douaniers avec un collier de fleurs autour du cou qui nous ont souhaité la bienvenue aux États-Unis. Bon c’était presque ça… Tout le monde est descendu du bus pour faire la queue devant les guichets des douaniers. Relevé d’empruntes digitales, selfie et une taxe de 18$ comme cadeau de bienvenue. On avait beau être prévenus, ce n’était pas très agréable. Surtout quand on a vu la tête du douanier qui a ouvert la valise avec le matériel photo. Tout était en ordre et nous avons pu reprendre notre route. Nous nous sommes régalés des magnifiques paysages du Vermont, du New Hampshire et du Massachusetts, jusqu’à Boston où notre hôte, Manue, nous attendait. Il nous restait encore une heure de voiture à parcourir jusqu’à notre lieu de villégiature.

Premier choc, il y a des grands arbres partout, qui ne sont presque pas taillés. Certains pourraient traverser la route tellement ils sont proches des voitures. On constate que les Américains n’ont pas peur des grands arbres et qu’ils les laissent tranquilles, ça fait plaisir!

Nous sommes donc posés au 432 Fiske Street à Holliston dans un grand jardin, entouré de grands arbres et d’une tourbière remplie d’oiseaux.

Second choc, il y a plein d’oiseaux de toutes les couleurs, et beaucoup qu’on ne connaît pas! On y reviendra plus en détails dans les prochains articles.

Nous avons pris nos marques dans notre charmant petit cottage. Première courses au supermarché, balades de découvertes de la campagne environnante, discussions avec nos hôtes. Nous avons même assisté à la parade d’anniversaire des 300 ans de la ville d’Holliston, encore une échelle de temps différente .

Nous allons maintenant amorcer notre nouvelle vie pour ces trois prochains mois, rythmés par notre travail à distance et nos futures rencontres.

A très bientôt!

Manu, Céline et Elina

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